Titulaire de la chaire

MC Pierre PASQUIER, médecin en chef, EMSLB, Lyon.

Présentation

La chaire d’anesthésie-réanimation et médecine d’urgence appliquées aux armées est responsable de l’enseignement des soins critiques pour des équipes de soignants militaires, en médecine du combat et pour les situations sanitaires exceptionnelles.

Dans l’hypothèse d’engagement majeur, telle que l’a exprimée le chef d’état-major des armées, la chaire répond pour ce qui la concerne à la mission de l’ACASAN:

• En développant la formation en anesthésie-réanimation et en médecine d’urgence appliquées aux armées, à l’hôpital et surtout, au-delà des murs de l’hôpital ;
• En enseignant à s’adapter en permanence face à l’incertitude de la guerre ;
• En agissant sans délai, tout en continuant à capitaliser sur les acquis développés précédemment par la chaire.

Les équipes médicales et chirurgicales de l’avant, sont désormais entraînées, à prendre en charge des blessés, et également des malades, plus graves, plus nombreux ; tout en étant plus loin, plus seules et plus longtemps ; dans un environnement plus complexe et plus dangereux, multi-milieux/multi-champs, en interopérabilité avec d’autres nations.

Il faut leur apprendre à faire plus avec moins de moyens, lorsque cela est nécessaire. C’est le modèle de la « médecine du combat ». Le durcissement de la formation comprend alors la formation et la préparation des équipes de la communauté des soignants militaires impliqués dans les soins critiques, selon un triptyque de compétences « techniques – non techniques – tactiques ».

Il leur faut aussi apprendre à faire le mieux avec les meilleurs moyens, lorsque cela est possible : c’est le modèle de la « médecine augmentée ». Les projets d’innovation y impliquent l’utilisation des outils technologiques modernes tels que les drones, l’intelligence artificielle, les nouvelles voies d’évacuation médicale, les déclinaisons navales de l’anesthésie-réanimation et de la médecine d’urgence militaires.

Enfin, dans des guerres hybrides, multi-milieux et multi-champs où tous les domaines sont concernés, la chaire peut, sur ordre, prendre une part active dans l’influence que peut développer le service de santé des armées, en France et à l’étrange, par l’excellence des formations aux soins délivrés aux patients en France et à l’étranger ; et en contribuant au rayonnement scientifique, par la communication et la publication des travaux de recherche de la chaire.