Titulaire de la chaire

Pr Jean-Nicolas TOURNIER, Médecin Chef des services de classe normale, Division défense NRBC (D.NRBC), IRBA, Brétigny-sur-Orge.

Professeurs agrégés

La chaire de recherche recouvre trois principaux domaines de compétences ou « métiers » :

Physiologie intégrée

• Pr Sébastien BANZET, Médecin Chef des services de classe normale, Département soutien médico-chirurgical des forces (SMCF), IRBA site CTSA, Clamart ;
• Pr Alexandra MALGOYRE, Médecin en chef, Département Environnements opérationnels (ENOP), IRBA, Brétigny-sur-Orge ;
• Pr Fabien SAUVET, Médecin en chef, Département recherche, expertise et formation aéronautiques (REF-AERO), IRBA, Brétigny-sur-Orge ;
• Pr Olivier CASTAGNA, Médecin en chef, Equipe résidente de recherche subaquatique opérationnelle (ER-RSO), IRBA, Toulon ;
• Pr Nicolas PRAT, Médecin en chef, Unité Traumatologie de guerre (UTG), IRBA, Brétigny-sur-Orge.

Neurosciences ou sciences cognitives

• Pr Marion TROUSSELARD, Médecin Chef des services de classe normale, Division santé du militaire en opérations (SMO), IRBA, Brétigny-sur-Orge ;
• Pr Damien RICARD, Médecin Chef des services de classe normale, Service de neurologie, HIA Percy, Clamart ;
• Pr Guillaume ANDEOL, Médecin en chef, Unité perception (UPER), IRBA, Brétigny-sur-Orge.

Contre-mesures médicales contre le risque NRBC

• Pr Frédéric DORANDEU, Pharmacien Chef des services de classe normale, Division Recherche Innovation, DFRI, Paris ;
• Pr Jean-Nicolas TOURNIER, titulaire de la chaire.

Référent paramédical

• MEMHACS Anthony TESSIER, service d’imagerie médicale, HIA Saint Anne, Toulon.

Enseignements

• Master 2 NRBC, UE « risques B » ;
• Master 2 NRBC, UE « risques C » ;
• Master 2 NRBC, UE « Biosécurité » ;
• Module NRBC de la FST médecine de guerre et situations sanitaires exceptionnelles ;
• Module initial des internes des armées ;
• Module complémentaire des internes des armées ;
• Brevet de médecine aéronautique.

Présentation

La chaire de recherche est la plus récente des chaires de l’École du Val-de-Grâce (EVDG). Elle est née en 2005 avec la refonte du 3e cycle des études médicales qui a conduit à la refondation de l’EVDG, le fusionnement des chaires des écoles d’application et la disparition du concours de « Maître de recherche », ces experts étant versés dans le corps professoral de l’EVDG. L’objectif de cette nouvelle chaire était de créer un pôle d’enseignement et de recherche fort et visible à l’image de ce qui était mis en place dans les autres grandes écoles militaires de formation des officiers des armées.
Les champs de compétences de la chaire de recherche appliquée aux armées reposent sur les grands domaines scientifiques abordés par le SSA et en particulier à l’IRBA au sein de la division « santé du militaire en opérations », et de la division « défense NRBC ».
Cependant, restreindre le champ de compétence de la chaire de recherche aux thématiques abordées à l’IRBA serait grandement réducteur.
La chaire de recherche a donc vocation à couvrir l’ensemble du champ de la recherche du SSA depuis les travaux amonts et précliniques jusqu’à ceux de la recherche clinique de manière entièrement collaborative. A titre d’exemple, la chaire de recherche organise tous les deux ans une journée thématique « recherche » en collaboration avec une chaire clinique.
La chaire de recherche par son caractère transversal est, par essence, structurée par des questions de pratique médicale appliquée au blessé de guerre, ou par les contraintes physiologiques spécifiques liées au métier militaire. Les travaux de la chaire de recherche concernent donc tous les soignants du service, qu’ils soient praticiens ou paramédicaux impliqués dans l’amélioration des soins. Elle doit donc jouer naturellement un rôle de contributeur méthodologique pour toutes les approches de recherche développées par les autres chaires de l’EVDG. La chaire organise tous les ans un séminaire de réflexion sur les problèmes éthiques et méthodologiques liés à la recherche ouvert à tous les soignants du SSA.
De plus, la chaire de recherche constitue, dans un environnement de plus en plus instable et imprévisible, un moyen de garantir une vision scientifique prospective sur les enjeux futurs. Elle permet ainsi d’avoir un temps d’avance, de contribuer à la fonction stratégique de veille et d’anticipation, et donc de participer à la garantie de la supériorité opérationnelle de nos armées et dans une certaine mesure à l’autonomie stratégique de la France.